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Vos droits : rémunération

La rémunération en intérim est strictement encadrée par le Code du travail.

L’intérimaire perçoit un salaire équivalent à celui d’un salarié permanent occupant un poste comparable au sein de l’entreprise utilisatrice.

À cela s’ajoutent des indemnités spécifiques au travail temporaire, ainsi que les congés payés versés sous forme d’indemnité.

Ce fonctionnement garantit transparence, équité et protection du salarié, quelles que soient la durée de sa mission ou la fréquence de ses contrats.

  1. Le principe d’égalité de rémunération

L’intérimaire bénéficie d’une rémunération au moins équivalente à celle perçue par un salarié permanent de même qualification et occupant le même poste dans l’entreprise utilisatrice.

Ce principe d’égalité couvre :

  • Le salaire de base ;
  • Les primes liées au poste (primes d’équipe, de froid, de panier repas, etc.) ;
  • Les majorations d’heures supplémentaires ;
  • Les avantages prévus par la convention collective applicable dans l’entreprise utilisatrice.

Cette règle garantit que l’intérimaire ne subit aucune différence de traitement en matière salariale.

  1. La composition du salaire en intérim

Le salaire de l’intérimaire peut comprendre :

  • le taux horaire de base, défini dans le contrat de mission ;
  • les primes de poste, si elles sont appliquées dans l’entreprise utilisatrice ;
  • les heures supplémentaires, majorées selon les règles légales ou conventionnelles ;
  • les indemnités de transport ou de nourriture, lorsqu’elles sont prévues ;
  • d’éventuels avantages en nature.

Le paiement est effectué par l’agence d’intérim, qui demeure l’employeur juridique.

Le bulletin de salaire doit refléter l’ensemble des éléments réellement perçus sur la mission.

  1. Les congés payés en intérim (ICCP)

3.1. L’acquisition des congés

L’intérimaire acquiert des congés payés au même titre que tout salarié du secteur privé :

2,5 jours ouvrables par mois travaillé.

Ces droits sont calculés sur l’ensemble des rémunérations perçues au cours de la mission.

3.2. Le versement des congés payés : l’ICCP

En intérim, les congés ne sont généralement pas pris pendant la mission.

Ils sont donc payés à la fin de chaque contrat, sous la forme d’une indemnité Compensatrice de Congés Payés (ICCP)

Montant : 10 % de la rémunération brute totale perçue sur la mission.

Cette indemnité apparaît distinctement sur le bulletin de salaire.

Elle garantit que l’intérimaire perçoit ses congés payés, même si les missions sont courtes.

3.3. Peut-on poser des congés pendant une mission ?

Oui, mais cela reste exceptionnel.

Il faut l’accord simultané :

  • de l’agence d’intérim,
  • et de l’entreprise utilisatrice.

Lorsqu’un congé est posé pendant la mission, il ne donne par conséquent pas lieu au versement de l’ICCP correspondante.

  1. L’indemnité de fin de mission (IFM)

L’IFM est une indemnité spécifique au travail temporaire.

Elle est versée à chaque fin de mission, sauf exceptions prévues par la loi.

Montant : 10 % de la rémunération brute totale (à laquelle s’ajoute ensuite l’ICCP de 10 %).

L’IFM n’est pas versée lorsque :

  • L’intérimaire est embauché en CDI par l’entreprise utilisatrice à l’issue de la mission ;
  • la mission est rompue pour faute grave du salarié ;
  • la fin de contrat résulte d’un cas de force majeure ;
  • le contrat relève d’une mission-formation.

Dans toutes les autres situations, elle est due.

  1. Les acomptes : fonctionnement et conditions

L’intérimaire peut demander un acompte, c’est-à-dire le versement anticipé d’une partie du salaire correspondant à des heures déjà effectuées.

Fonctionnement :

La demande se fait directement auprès de l’agence d’intérim. L’agence applique une procédure interne (avec respect d’un calendrier précis affiché en Agence).

L’acompte est ensuite déduit du salaire net versé en fin de mois.

Il apparaît distinctement sur le bulletin de paie.

Il convient de préciser qu’un acompte n’a aucun impact sur l’IFM ou l’ICCP.

  1. Le Compte Épargne Temps (CET)

Le CET permet au salarié d’y affecter volontairement une partie de sa rémunération ou ses indemnités et de bénéficier d’une majoration ou d’un taux de rémunération avantageux ; d’utiliser ces sommes ultérieurement (projet personnel, période sans mission, formation…).

  1. Le paiement en fin de mission et les documents remis

À chaque fin de mission, l’agence d’intérim verse :

  • le salaire dû pour les heures travaillées ;
  • l’ICCP (10 %) ;
  • l’IFM (10 %, sauf exceptions).

Elle remet également :

  • le certificat de travail,
  • le solde de tout compte,
  • le bulletin de salaire,
  • l’attestation France Travail.

Ces documents permettent à l’intérimaire de justifier de son activité et d’ouvrir ses droits au chômage.

Conclusion

La rémunération en intérim repose sur un principe d’égalité avec les salariés permanents, auquel s’ajoutent deux indemnités obligatoires — les congés payés et l’indemnité de fin de mission — qui constituent des garanties essentielles pour le salarié.

Ce système assure une rémunération complète, transparente et protectrice, adaptée à la nature temporaire du travail.

VOS DROITS A UNE PROTECTION SOCIALE ET COUVERTURE SANTE

La protection sociale des intérimaires est un élément central du statut de travailleur temporaire. Dès la première heure de mission, l’intérimaire bénéficie d’un ensemble de garanties couvrant la santé, les accidents du travail, la prévoyance et la retraite.

Ce dispositif, propre au travail temporaire, offre une couverture complète comparable à celle d’un salarié permanent, avec des spécificités liées à la nature des missions et à l’employeur juridique, qui demeure l’agence d’intérim.

  1. L’affiliation à la Sécurité sociale

Comme tout salarié, l’intérimaire est affilié au régime général de la Sécurité sociale dès la déclaration préalable à l’embauche (DPAE) effectuée par l’agence d’intérim.

Il bénéficie donc des prestations classiques : remboursement des soins, arrêts maladie, maternité/paternité, indemnités journalières, etc.

La couverture débute dès la première heure de mission, quelle que soit sa durée.

  1. La mutuelle “Intérimaires Santé”

Les intérimaires bénéficient d’une mutuelle dédiée : Intérimaires Santé.

L’affiliation devient obligatoire dans les cas suivants :

Lorsque l’intérimaire cumule 414 heures de travail au cours des 12 derniers mois, tous employeurs de travail temporaire confondus ;

Dès la première heure pour les salariés en CDI intérimaire (CDII) ;

Automatiquement, lorsque la mission dure 3 mois ou plus.

Dans ces situations, la couverture complémentaire santé est automatiquement mise en place, sauf cas de dispense prévus par la réglementation (ex : couverture par la mutuelle obligatoire du conjoint, bénéficiaire de la CMU-C/Complémentaire Santé Solidaire…).

La mutuelle prend en charge les soins courants ; hospitalisation ; optique ; dentaire ; dépassements éventuels selon le contrat.

L’intérimaire peut suivre ses droits et remboursements directement sur son espace personnel Intérimaires Santé.

  1. La prévoyance

Tous les salariés intérimaires sont automatiquement couverts par la prévoyance du secteur du travail temporaire : Intérimaires Prévoyance.

Cette protection démarre dès le premier jour de mission et couvre notamment :

Les accidents du travail ;

Les accidents de trajet ;

Les maladies professionnelles ;

Les arrêts maladie (maintien de salaire sous conditions) ;

L’invalidité ;

Le décès, avec versement d’un capital aux ayants droit.

L’existence de cette garantie constitue l’un des atouts majeurs du statut intérimaire et permet une indemnisation rapide et coordonnée avec l’agence.

  1. La retraite complémentaire

Comme tout salarié, l’intérimaire cotise à la retraite complémentaire auprès de la caisse :

AG2R AGIRC-ARRCO.

Chaque heure de mission donne droit à des points de retraite complémentaire comme pour les salariés permanents.

Les missions courtes successives permettent ainsi de cumuler des points tout au long de la carrière.

L’intérimaire peut consulter son relevé de carrière via son espace AGIRC-ARRCO ou sur le portail Info retraite.

  1. Particularité des arrêts maladie et accidents du travail

5.1 En cas d’arrêt maladie

En cas d’arrêt prescrit par un médecin, l’intérimaire bénéficie d’indemnités journalières versées par la Sécurité sociale et, selon les conditions prévues par Intérimaires Prévoyance, d’un complément de revenu permettant de maintenir une partie du salaire.

Il doit transmettre son arrêt de travail à l’agence d’intérim, qui reste son employeur.

5.2 En cas d’accident du travail

En cas d’accident sur le lieu de mission :

  1. l’intérimaire doit informer immédiatement l’entreprise utilisatrice ;
  2. il doit prévenir son agence d’intérim dans les plus brefs délais ;
  3. l’agence effectue la déclaration d’accident du travail auprès de l’Assurance Maladie.

Il bénéficie alors des indemnités et protections spécifiques aux accidents du travail (prise en charge à 100 %, indemnisation renforcée, suivi adapté).

Conclusion

La protection sociale de l’intérimaire est complète et particulièrement structurée. Elle combine la couverture du régime général, une mutuelle dédiée, une prévoyance renforcée et une retraite complémentaire identique à celle des salariés permanents.

Ce dispositif offre à l’intérimaire une sécurité réelle, dès la première heure de mission, et garantit la continuité de ses droits tout au long de son parcours professionnel.

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